1. Comment doubler la file d’attente à Trinity
Profitez d’abord des extérieurs de l’université Trinity. C’est l’occasion d’admirer un globe en bronze de la série "Sphère dans la sphère", d’Arnaldo Pomodoro. Cela ressemble à la terre fendue comme un œuf pour mieux révéler ses rouages. L’attraction majeure de Trinity College, c’est la visite de la bibliothèque, qui culmine devant le Book of Kells (les évangiles enluminés). Pas très envie de vous infliger une file (et des entrées payantes) ? Visitez la collection de Chester Beatty. C’est gratuit, c’est joli et c’est LA référence pour les amoureux de vieux papiers.
Photos : Gwenny NURTANTIO ©
2. Comment inspirer votre déco intérieure
Une visite au musée d’art est souvent l’occasion de penser son rapport à l’espace 💡 (assorti à la notion
de frontière, c’est un thème presque obsessionnel dans les galeries irlandaises) (vu le contexte géopolitique, cela se comprend).
Les 2 musées qu’on vous recommande chaudement (ici aussi, tout est gratuit) :
▪ Le musée d’art moderne (Irish Museum of Modern Art), à l’ouest de la ville.
▪ La galerie Hugh Lane. En particulier, la reproduction de l’atelier de Francis Bacon. Un truc à faire hurler Marie Kondo.
Quand on vous disait "inspirer vos intérieurs", voici matière à méditation intense.
Photos : Gwenny NURTANTIO ©
3. Comment shopper le meilleur de Dublin
Dès votre premier soir à Dublin, vous aurez forcément découvert Temple Bar et ses tavernes de hipsters
(du 50% viking, 50% musical). Mais pour savourer la bière en vrai spécialiste, il vous faut découvrir la Guinness Storehouse.
Pour ajouter à votre profil LinkedIn la compétence "Servir-et-savourer-une-Guinness", un passage s’impose par la Guinness Academy.
On vous recommande surtout la séance de dégustation. Un vrai one-man show, où surgissent soudain des batteurs de tambour,
des danseurs de claquettes et même une DJ punk. On va de surprise en surprise.
Pour découvrir les liens fusionnels qui unissent Dublin et la Guinness. Le musée de la Storehouse a été imaginé comme un
gigantesque verre de bière. La visite se termine en apothéose au bar panoramique. Prenez aussi le temps d’errer dans
le quartier qui entoure la Storehouse pour vous immerger dans le passé. Cette zone, appelée "Liberties", est à Dublin
ce que les Marolles sont à Bruxelles : une zone populaire qui se gentrifie. Le barbier, le hard discount et l’antiquaire de luxe
se suivent sur un même pâté de maisons.
Enfin, la Guinness Storehouse est un petit bijou de marketing. Il faut dire que la maison possède une vaste expérience
en la matière, depuis ses campagnes "Guinness is good for you" (ah bon ?) et l’esthétique de Petzi (avec un toucan, une huitre
qui siffle et des animaux tout droit échappés du zoo). Depuis, Guinness a frappé fort avec des publicités aussi iconiques que
le poisson qui pédale sur la digue (inspiré de la citation "Une femme a besoin d’un homme autant qu’un poisson a besoin
d’une bicyclette" Patricia Irene Dunn). L’idée ? Questionner la sagesse des phrases célèbres. Parce que "ce n’est pas parce
qu’une chose est en noir et blanc [comme la Guinness] qu’elle fait sens". De la grande comm’.
Photos : Gwenny NURTANTIO ©
5. Comment poster Dublin sur vos réseaux sociaux
Envie de poster vite fait bien fait ? Here we go.
▪ Le montage photo : les portes de couleur laquées. 📍 Où que ça ? À Fitzwilliam Square
▪ La citation : Oscar Wilde, l’enfant du pays. Par exemple : "Lorsque les gens sont d’accord avec moi, je me dis que je dois
me tromper quelque part." 📍 Pour d’autres idées : rdv à l’angle de Merrion Park, devant la statue du poète.
Photos : Gwenny NURTANTIO ©